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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 13:07

Premier petit bonheur : regarder la saison 3 de Falling skies avec mon amoureux. Des extraterrestres, des complots, et le docteur Carter au milieu de tout ça...

 

Deuxième petit bonheur : des ateliers périscolaires qui sont un peu sportifs (18 gamins de CM le vendredi après une semaine de classe...) mais très riches. Cette semaine, c'était sur le très beau livre La maison d'Innocenti et Lewis. Ils participent, sont intéressés, et plusieurs ont pris le formulaire pour s'inscrire à la bibliothèque.

Petits bonheurs de la semaine (25 novembre 2013)

 

 

Troisième petit bonheur : c'est déjà un peu Noël à la bibliothèque : on a décoré le sapin ! Le magicien a adoré prendre les boules et les poser sur le sapin (il n'a pas vraiment compris qu'il fallait les attacher à la branche...), surtout qu'il y avait des grands qui participaient. 

 

Quatrième petit bonheur : commencer à préparer ma visite au salon du livre jeunesse de Montreuil. Cette année, j'ai envie : d'écouter conter Praline Gay-Para (la conteuse de Quel radis dis donc !), de faire dédicacer (au magicien ? ou j'assume de me faire dédicacer un album jeunesse ?) un livre d'Ilya Green (auteur de mon arbre et illustratrice de marre du rose, entre autres) et un livre de Joelle Jolivet (auteur de presque tout, zoologique, costumes, illustratrice du Schmat doudou...). La difficulté étant qu'il faudra choisir entre les différents livres de ces dames. Et puis de découvrir des pépites, de voir Gilles Bachelet et Benjamin Chaud dessiner, de découvrir des maisons d'édition, de visiter l'expo sur les héros...

 

Cinquième petit bonheur : mon chéri qui me sent à bout dimanche matin et qui se lève pour prendre le relai avec le magicien pour que je puisse redormir un peu.

 

Sixième petit bonheur : le brunch du dimanche devient une habitude dans ma liste de petits bonheurs, mais c'est à chaque fois un chouette moment, avec des amis cette fois.

 

Petit bonheur avec le magicien : être impressionnée par tout ce que le magicien comprend : le voir faire quand je lui dis "viens me faire un bisou", le voir aller au local poussette quand on sort, le voir se mettre à danser quand on lui montre "papa danseur" d'Alain Le Saux même s'il n'y a pas de musique, le voir lire à ma place certaines pages de Pas de loup de Jeanne Ashbé (dont il faut que je vous parle...)

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22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 15:52

L'objectif, dans la chambre du magicien, c'est de ranger ses jouets par type d'activité (même si pour le moment le fait de ne pas avoir de rangement adaptés rend la chose un peu compliqué) et de lui proposer régulièrement.

J'ai en particulier regroupé tout ce qui sert à faire de la "musique" ou des "sons". Les guillemets sont une dédicace à mon chéri qui a un jour osé dire à l'atelier d'éveil musical où il emmène le magicien que ça faisait beaucoup de bruit, l'animatrice lui a alors répondu "ce ne sont pas des bruits, ce sont des sons". Maintenant, dès que le magicien crie, tape sur quelque chose, Paul me regarde et me dit "ce sont des sons".

Bref, voilà donc le "sac à musique" du magicien.

Le sac à musique

Et voilà ce qu'il y a à l'intérieur :

Le sac à musique

Au départ, j'y avais aussi mis ses hochets qui faisaient pouic quand on appuyait dessus, mais le sac était trop plein, j'y ai donc laissé seulement les instruments à secouer type maracas (parmi lesquels je range le bâton de pluie vu l'usage qu'en fait le magicien) et les instruments sur lesquels on peut taper. Beaucoup des "instruments" présentés se classent dans les deux catégories.

 

On y trouve donc :

  •  deux maracas en bois Oxybul offertes par une amie. Le magicien les aime beaucoup, mais il a vite trouvé que ça faisait beaucoup plus de bruit sons de taper avec sur le plancher plutôt que de les secouer délicatement (heureusement, nous habitons au dessus d'un commerce)
  • deux maracas/hochets en plastique tressé avec des grelots à l'intérieur, un offert par mon papa, l'autre que j'ai acheté chez Antoine et Lili, mais je ne peux pas vous donner la marque
  • un hochet en tissu cousu par ma maman avec des grelots, que j'aime particulièrement
  • un baton de pluie de chez Djeco offert au magicien à Noël dernier par le cousin de son papa (le magicien l'a toujours beaucoup aimé, mais je le trouvais un peu lourd et encombrant pour un bébé de 6 mois, maintenant, c'est idéal).
  • des boites de récup' (boites de lait, boite de thé Kusmi) remplies de graines diverses (lentilles, riz, sucre, coquillettes...) et fermées (au scotch, ce qui est pas très esthétique, mais à mon avis on peut faire quelque chose de plus joli en mettant de la colle forte entre le couvercle et la boite).
Le sac à musique

Mais les boites ne servent pas seulement à être secouées, elles servent aussi de "tambour". On a voulu des boites de taille différentes, qui font donc un bruit son différent, mais aussi qu'il y en ait plusieurs de la même taille pour voir que deux boites de la même taille font le même son. Pour taper dessus, une cuillère en plastique, une en métal, et une en bois (qui doit actuellement se ballader quelque part dans la chambre du magicien).

 

Je propose régulièrement le sac au magicien. Le vider fait déjà partie du plaisir du jeu. Il adore les maracas. Ensuite, je le laisse libre, parfois j'aligne les boites comme sur la photo et je m'en sers, en le laissant libre de regarder ou non, de participer ou non. Parfois il se précipite et ça dure 30 minutes, parfois il ne regarde même pas.

 

On ne l'a pas mis dans le sac, mais on lui propose également de jouer avec une couverture de survie. C'est une idée piquée à un des ateliers où son papa l'emmène. A l'atelier, on installe la couverture au milieu du groupe, avec les enfants assis autour, et chacun secoue,  froisse... Ca fait un bruit super intéressant pour un petit, et elle est suffisamment grande pour la faire "voler". Au niveau du bruit, ça ressemble un peu à du papier aluminium que l'on froisse, mais la couverture de survie a l'avantage de ne pas se déchirer et d'être beaucoup plus grande.

 

Et sinon, le magicien a plein d'imagination pour faire des sons ! Hier soir, c'était taper sur le radiateur de la salle de bain avec un couvercle de casserole !

 

Voilà pour le sac à musique, je reparlerai musique très vite pour vous parler de ce qu'on écoute ou chante avec le magicien. En attendant, j'espère que ça vous aura donné quelques idées ! Si vous avez des trucs, des objets à détourner, ça m'intéresse !

 

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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 12:00

Premier petit bonheur : Revoir une maman avec qui je m'entends bien à la maison des sources. Le magicien est invité à l'anniversaire de sa fille !

 

Deuxième petit bonheur : être soulagée de voir revenir mes deux collègues au boulot samedi après leur absence de vendredi : j'avais pas très envie d'être toute seule pour cette grosse journée !

 

Troisième petit bonheur : une réunion de bébés à la bibliothèque pour une animation, avec le magicien, le fils de mon collègue, et plein d'autres !

 

Quatrième petit bonheur : mon frère et ma belle-soeur qui viennent passer la soirée à la maison, ça faisait trop longtemps !

 

Cinquième petit bonheur : ils ont rapporté de leur week end breton LE bol qu'on avait quand on était petits, avec nos prénoms, comme celui-ci :

Petits bonheurs de la semaine (18 novembre 2013)

J'ai été touchée qu'ils prennent le temps de rapporter un souvenir au magicien, surtout que celui-ci ayant un prénom peu courant (même s'il est plus courant en Bretagne qu'ailleurs), ils ont du y passer pas mal de temps et faire plusieurs magasins !

 

Sixième petit bonheur : des copines qui viennent pour une aprèm tricot/thé et mon chéri qui fait le mari parfait (nous prépare un gateau au chocolat, s'occupe du magicien...).

 

Petit bonheur avec le magicien : Je pourrais raconter que ça y est, le magicien peut se mettre debout tout seul sans appui. Qu'on a enfin trouvé une solution pour le moucher sans qu'il hurle et se débatte (ça peut paraître dérisoire, mais au début de l'hiver, c'est précieux !). Que son papa joue à l'attraper et à lui courir après, donc le soir on s'installe dans sa chambre, il s'approche, puis part en courant dans la cuisine, mort de rire. 

En fait, je crois que depuis sa naissance, c'est la période que je préfère. Je voudrais pouvoir mettre pause, qu'il arrête de grandir un petit moment pour que je continue à en profiter. C'est la première fois que je ressens ça. 

 

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12 novembre 2013 2 12 /11 /novembre /2013 14:22

Encore un livre chéri du magicien ! J'essayerai dans les temps qui viennent de varier un peu les tranches d'âges et les publics, mais je ne trouve malheureusement le temps de vous parler que d'une infime partie des livres que j'aime et je me régale tellement avec mon fils que j'ai très envie de vous parler de tous ses livres fétiches.

Aujourd'hui, donc, Quel radis dis donc ! de Pralile Gay-Para et Andrée Prigent.

Quel radis dis donc !

Je l'avais déjà cité ici.

 

Un papi et une mamie plantent une graine de radis dans leur minuscule jardin. Mais ce radis grandit, grandit, grandit, et devient sacrément envahissant ! Il faut donc l'arracher.

Quel radis dis donc !

Mais malgré tous ses efforts, le grand-père n'y arrive pas seul, et il lui faudra l'aide de la mamie, de la petite fille, du chat et de la souris. Chaque participation est donc précieuse, même celle des plus petits !

Ici, on est vraiment dans l'univers du conte (c'est un conte d'origine russe, le légume en question étant parfois un navet ou un rutabaga), de la narration. C'est un conte d'accumulation, où on retrouve toujours les mêmes structures de phrases, et l'expression "ils tirent, ils tirent, ils tirent... Ils peuvent toujours tirer, le radis reste bien accroché".

Quel radis dis donc !

Les enfants jeunes aiment ce type de texte, dans lequel ils trouvent rapidement leurs repères.

Et pour les adultes, c'est un vrai bonheur à lire à haute voix. Praline Gay-Para est je pense ma conteuse préférée. Ses phrases roulent sur la langue, les jeux sur les sonorités ("la mamie tire le papi, le papi tire le radis") sont jubilatoires et ici on est en plus aidés pour la lecture par la typographie.

 

Andrée Prigent illustre magnifiquement ce texte grace à ses linogravures. Ses illustrations sont très lisibles pour les petits sans être simplistes. On y trouve de nombreux détails qui permettent d'anticiper la suite de l'histoire, un jeu sur le hors-cadre comme ici :

Quel radis dis donc !

et puis la petite souris, présente sur toutes les pages, qui apporte une touche d'humour supplémentaire :

Quel radis dis donc !Quel radis dis donc !

Ce livre a été publié dans la collection à petits petons de Didier jeunesse, une collection absolument géniale de "premiers contes" dont il était grand temps que je parle : tous sont réussis (même si bien sur j'ai mes chouchous) et on peut y piocher les yeux fermés. Quel radis dis-donc ! est le plus accessible pour les tout-petits, dès un an ou deux, les autres sont plutôt pour des enfants de 3-5 ans.

Il existe en plusieurs formats : broché et pas cher, relié (le format original de la collection) ou en grand format cartonné. C'est cette version que j'ai proposé à mon fils, et je la trouve vraiment chouette, parce qu'il peut tourner les pages sans risque et parce que quand je lui raconte, on est tous les deux cachés derrière ce grand livre.

 

Le magicien a adoré cette histoire dès que je lui ai proposée, un peu avant un an. Aujourd'hui, il est fasciné par l'image du premier extrait que j'ai mis, il montre le grand-père à chaque lecture. Ces temps-ci, je lui lis les premières pages, et ensuite il est pressé d'arriver à la page du radis arraché, alors il saute les pages centrales. C'est amusant de voir que ce n'est pas du tout fait au hasard mais qu'au contraire il a bien compris le fonctionnement de l'histoire, puisqu'il s'arrête toujours à la même page, celle du radis arraché !

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10 novembre 2013 7 10 /11 /novembre /2013 13:24

Premier petit bonheur : mon week end à Lyon qui continue : voir deux amies proches que je ne vois pas assez souvent, aller chercher mon mini-frère à l'école et regarder le magicien qui le regarde d'un air admiratif...

 

Deuxième petit bonheur : une piste pour une place en crèche parentale ! D'après ce qu'on en sait, ça serait assez idéal pour nous. On a envoyé notre lettre de motivation et on attend la réponse, croisez les doigts pour nous !

 

Troisième petit bonheur : une soirée tricot devant "Fais pas-ci fais pas-ça".

 

Quatrième petit bonheur : mon amoureux qui se lève un matin pour me préparer mon panier-repas avec des lasagnes végétariennes maison. 

 

Cinquième petit bonheur : une chouette conteuse qui vient à la bibliothèque et propose un super spectacle-atelier pour les tout-petits. Le magicien a beaucoup aimé !

 

Sixième petit bonheur : pour bien finir la semaine, une nuit de 13 heures (un peu interrompue par un magicien trop mignon qui arrive en courant, avec le sourire, pour me faire un gros bisous !).

 

Petit bonheur avec le magicien : le magicien danse dès qu'il entend de la musique, et surtout quand on écoute ce disque là. Jusque là, il tournait son buste de gauche à droite, mais  depuis quelque jours, il essaye aussi de remuer le popotin, même s'il fini souvent sur les fesses !

 

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 15:01

Des petits bonheurs très en retard, parce que je n'ai pas vraiment pu me connecter depuis jeudi dernier ! Le moins qu'on puisse dire c'est que ce grand week end a été bien rempli !

 

Premier petit bonheur : Retourner à la maison de l'enfance après 3 semaines sans y aller, avoir une conversation agréable avec deux mamans et l'éducatrice de jeunes enfants pendant que le magicien joue tranquillement. 

 

Deuxième petit bonheur : une chouette matinée avec le magicien

 

Troisième petit bonheur : prendre le train toute seule et avoir 2 heures pour moi, pour pouvoir bouquiner tranquille. Finir un superbe roman dont il faut que je vous parle. 

 

Quatrième petit bonheur : du temps passé en famille : une après-midi avec mon papa, une autre avec la famille de mon amoureux (et ses grands parents ont réussi à tenir l'après-midi sans faire une remarque désagréable !), la soeur de Paul et le parrain du magicien qui nous ont accueilli si gentiment...

 

Cinquième petit bonheur : de vendredi 18h à dimanche midi, j'étais en mode VI ! Et c'était un vrai bonheur : des interventions intéressantes, des rencontres, des discussions... Des mails pour un peut être futur groupe de parents 2.0 parisiens, le magicien chouchouté par la fille de Mme Déjantée, un très chouette moment !

 

Sixième petit bonheur : Revoir Mia, rencontrer M. et avoir droit à plein de grands sourires !

 

Petit bonheur avec le magicien : le magicien est fasciné par les chats. Or il y en avait un chez ma belle-soeur et un chez ma maman. Le "tah ! tah !" du début du week end s'est presque transformé en "chat !". Le problème étant que vu son enthousiasme... les chats en question se dépéchaient de se sauver ! Donc le magicien les suivait dans toute la pièce, se couchait par terre pour les regarder sous le canapé...

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 12:00

Le magicien a ses goûts et ses envies bien à lui, et réussit très bien à les exprimer. Et il exprime un amour immodéré pour Ma voiture de Byron Barton.

Ma voiture

Ce livre présente avec des dessins aux couleurs vives et très lisibles un personnage, Sam, qui adooore sa voiture. Il raconte qu'il faut en prendre soin, qu'elle permet d'aller partout...

Ma voiture
Ma voiture

J'ai pu constater à de nombreuses occasions le succès de ce livre. Je l'avais d'ailleurs cité ici. Il faut dire qu'il est assez idéal pour les tout-petits : dessin facile, couleurs qui flashent, situation ancrée dans le réel, fascination des petits pour tout ce qui roule, surtout si ça fait du bruit (le magicien se met à hurler de joie quand un bus passe dans la rue), dernière page qui présente à la fois une foule de détails et un dessin très simple :

Ma voiture

Personnellement, j'ai parfaitement conscience de ça, et je l'utilise souvent au boulot. Ce livre m'a permis aussi d'évoluer par rapport aux stéréotypes filles/garçons : je me suis rendue compte que j'avais tendance, au début, à le proposer plus aux garçons qu'aux filles parce que "comme ça parle de voiture, ça va leur plaire", avant de réaliser que c'était stupide et de le proposer aussi aux petites filles qui l'apprécient tout autant.

Mais ce livre ne me touche pas personnellement. C'est un bon outil, mais pas un coup de coeur.

Mais voilà, c'est le coup de coeur du magicien. En quelque sorte, le premier livre qu'il a vraiment choisi. Alors il fallait que je vous en parle !Je lui avais déjà proposé une fois quand il avait six mois lors d'une séance à la bibliothèque et il avait déjà adoré, battant des pieds et poussant des cris. Et il y a quelques temps, à la librairie, il l'a repéré en présentation et a tendu les bras et hurlant (oui, le magicien crie beaucoup quand il est content (quand il n'est pas content aussi d'ailleurs)) jusqu'à ce qu'il puisse l'attraper. Il n'a pas daigné jeter un oeil sur les livres qu'on lui proposait (dinosaures dinosaures du même auteur pour son papa, l'imagier de Delphine Chedru pour moi). On l'a donc laissé choisir.

Et il a refusé de le lâcher le livre, même si c'était pas super pratique dans le Manduca !

Ma voiture

Depuis, son enthousiasme n'est pas retombé : on le lit en boucle. Quand on arrive à la fin et qu'on ferme le livre, il se met à râler jusqu'à ce qu'on recommence. Ca peut être 5, 6, 10 fois de suite. Aujourd'hui, je peux donc le réciter par coeur !

J'ai pu constater cet enthousiasme aussi chez de nombreux enfants à la bibliothèque. Et si on veut varier les plaisirs, on retrouve plein d'engins qui roulent dans Sur le chantier du même auteur.

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3 novembre 2013 7 03 /11 /novembre /2013 12:00

J'avais envie depuis quelques temps de vous parler de jouets pour enfants. Ou plutôt de certains jouets du magicien. Je commence donc avec Pop'Up, un jouet que le magicien retrouvait chaque semaine à la maison de l'enfance et qu'on vient de lui offrir. Comme je suis incapable de le décrire correctement, le voici en image :

Pop'Up, un chouette jouet

Au fond de chaque trou, il y a un système de ressort. On peut donc enfoncer le petit personnage un peu plus profondément (sans le cacher complètement, contrairement à ce qui est indiqué dans la présentation du jeu) et si on le lâche d'un coup, le petit bonhomme saute hors de son trou.

Pop'Up, un chouette jouet

Le magicien a découvert ce jeu vers 9-10 mois à la maison de l'enfance. Il s'amusait à nous regarder faire sauter les personnages et jouait avec les petits bonhommes/bâtons, les tournait, les faisait rouler, les mettait dans la bouche.

Pop'Up, un chouette jouet

Il a peu à peu réussi à remettre les bâtons en place. Maintenant, à 14 mois, il y arrive sans aucune difficulté. Il a même compris qu'ils avaient un sens, quand il en met un tête en bas, il le ressort pour le mettre dans le bon sens. Quand il a réussi à mettre les quatre, il s'applaudit (il s'applaudit beaucoup en ce moment).

Il aime toujours faire rouler les bonhommes/bâtons par terre et me regarder les faire sauter. Mais il a aussi bien compris le système du ressort : il s'amuse à appuyer dessus pour les enfoncer, et il réussit parfois à les faire sauter même s'il a encore du mal à retirer son doigt suffisamment rapidement. Maintenant qu'il l'a à disposition tous les jours, je pense que ça va arriver très vite !

Plus tard, je pense, il s'intéressera aux couleurs et à remettre le bonhomme/bâton dans le "bon" trou.

Je ne suis pas spécialiste du sujet, mais il me semble très bien pour développer motricité fine, précision et concentration.

Bref, un jeu tout simple, pas encombrant, sur lequel le magicien peut passer du temps, en bois, et plutôt joli. Je suis presque aussi contente de ce cadeau que le magicien lui-même !

Ca vous intéresse que je continue à vous parler des jeux qui plaisent au magicien ? Ca change des livres, non ?

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1 novembre 2013 5 01 /11 /novembre /2013 12:00

« Une maman se doit d’être parfaite. Et éprouver lassitude, épuisement, colère, indifférence, lui donne vite le sentiment d’être une mère indigne. C’est encore plus vrai pour celles qui ne travaillent pas, culpabilisées déjà par leur statut de mère au foyer, et supposées s’occuper de leurs chers petits dans une continuelle félicité. »

Françoise Lelord

 

 

J'ai déjà crié sur mon fils.

J'ai déjà fait semblant de ne pas entendre qu'il était réveillé pour avoir 5 minutes de plus juste pour moi.

Je me suis déjà franchement ennuyée en reconstruisant sa pyramide de cube pour la 25e fois.

Je lui ai déjà arraché un truc des mains parce que j'en avais marre de lui répéter qu'il n'avait pas le droit d'y toucher. 

J'ai déjà été soulagée le mercredi soir en me disant que le lendemain, je reprenais le boulot.

Je lui ai déjà dit qu'il me faisait chier.

J'ai déjà claqué la porte de sa chambre en lui disant que je ne voulais plus le voir.

J'ai déjà eu envie de lui mettre une fessée, une tape sur la main. J'ai même déjà eu des bouffées de violence qui m'ont fait peur.

J'ai déjà eu envie, pendant une seconde ou une heure, de retrouver ma vie d'avant, de pouvoir aller au ciné ou de sortir sans réfléchir ni organiser.

J'ai déjà fini la journée en larmes parce que j'en avais marre de m'occuper de lui. Tellement marre que je n'arrivais plus à voir à quel point il est extraordinaire.

J'ai déjà eu l'impression de sacrifier ma liberté, voire ma vie, pour lui.

J'ai déjà eu l'impression que maintenant qu'il était là, j'étais coincée.

J'ai déjà eu envie de le jeter par la fenêtre, de le secouer.

Et à chaque fois, je m'en suis voulue.

 

Il y a quelques temps, je discutais avec une connaissance et je lui disais que j'avais été profondément heureuse de reprendre le boulot après mon congé mat' parce que j'en avais marre de passer toutes mes journées à ne faire que m'occuper du magicien. Et elle m'a regardé en me disant "c'est rare qu'on le dise". Et finalement, même si j'essaye d'être franche concernant mon rapport à la maternité, j'ai tendance comme beaucoup de personnes à répondre "oui très bien" quand on me demande "ça va ?". J'ai tendance à peindre la maternité en rose. A ne pas parler de tout cela. Même sur ce blog, je parle beaucoup plus souvent des petits bonheurs avec mon fils que des difficultés, de ce qui grince, de ce qui fait mal.

Pourquoi ?

Parce que ça ne se dit pas. Parce qu'être mère "c'est que du bonheur" et qu'il faut au moins présenter cette façade. Parce que quand on n'est pas dans cette situation au quotidien, le jugement est facile, et que je ne suis pas prête à l'affronter.

Parce que je préfère parler de ce qui est beau, de ce qui va bien.

Parce que je culpabilise profondément de tout ça. Que pour certaines pensées, certains actes, je m'en veux et j'en souffre encore plusieurs semaines plus tard. Et que les mettre en mots est difficile. Comme cette fois où j'ai crié sur ce bébé d'un mois 1/2 dans son transat. Que je l'ai fait pleurer. Et que j'ai pleuré aussi, de tristesse et d'impuissance. Ce sont des choses beaucoup plus difficiles à dire que les choses joyeuses.

Parce que je suis privilégiée sur bien des points (père impliqué, bébé très cool) et donc que je m'interdis de me plaindre. 

 

J'envie Paul. Qui passe par ces phases là, ou en tout cas certaines d'entre elles, mais qui a conscience que ça arrive à tout le monde de craquer, que ça fait finalement partie de la vie de parent, et que ça ne vaut pas le coup de s'en vouloir pendant des semaines. Que ça ne remet pas en cause ce qu'on donne à notre fils chaque jour. Même si je sais qu'il a raison, je n'en suis pas capable.

 

Je n'aime pas la différence que l'on fait souvent entre parents violents et parents non violents. Surtout quand c'est d'un point de vue extérieur. Je me souviens d'une mère et de sa fille de 3-4 ans à la bibliothèque. Après une fessée, la fille était punie sur une chaise, en larmes, et la mère lui refusait le bisou qu'elle demandait. Oui, j'ai trouvé cette scène violente, mais en même temps je n'étais pas dans la tête de la mère et je ne sais pas ce qui faisait qu'elle en était arrivée là. C'est souvent difficile de ne pas juger.

Jusqu'à aujourd'hui, je n'ai jamais eu véritablement de difficulté à ne pas mettre de fessée à mon fils. Mais je me garderais bien de dire que jamais je ne lui mettrai une fessée ou une tape sur la main. Parce que je sais que ça m'arrivera à nouveau de me sentir démunie et que peut être, malheureusement, que je ne verrai pas d'autre solution pour sortir d'une situation de crise. Est-ce que ce sera plus grave, plus violent que des cris ?

Je me dis aussi que j'élève mon fils dans des conditions proches de l'idéal. Nous avons choisi de l'avoir (même s'il n'était pas prévu), j'ai trouvé un équilibre entre m'occuper de lui et poursuivre mon travail que j'adore, son père s'occupe de lui autant que moi. Et puis, surtout, le magicien est un bébé facile, souriant, bon dormeur, bon mangeur, en bonne santé... Qu'en serait-il si le magicien était un bébé plus difficile ? Si j'étais seule pour m'occuper de lui ? Si je n'avais pas croisé, pendant ma grossesse et depuis, des gens (dans la "vraie vie" comme sur internet) qui m'ont permis de réfléchir à quelle mère je voulais être ? Comment jeter la pierre à des parents qui craquent, quelque soit la gravité des actes qu'ils commettent ? J'ai à ce sujet beaucoup aimé l'article de Sandrine S Comm C sur les vendredis intellos une mère digne de ce nom ne ferait jamais ça

D'ailleurs, le blog des vendredis intellos, aborde régulièrement la question de la violence éducative, en donnant des pistes pour gérer autrement mais aussi en reconnaissant qu'on est humain, que c'est bien joli sur le papier mais que parfois on craque et qu'on n'y arrive pas. C'est pour ça que je préfère de loin ce type de blog aux livres d'éducations (le seul que j'ai lu étant Au coeur des émotions de l'enfant de Filliozat, et autant j'y ai trouvé des pistes intéressantes, autant j'ai vraiment vécu l'introduction comme "si vous ne suivez pas ma méthode, votre enfant finira malheureux/drogué/délinquant"). 

 

Je sais que cet article est fourre-tout, part dans tous les sens. Mais c'est justement parce que dans ma tête tout cela est bien embrouillé et que je ne sais pas toujours par quel bout prendre les choses. Il me paraissait cependant important de les dire. 

Au quotidien, je dois apprendre à être aussi tolérante avec moi même, aussi prête à me pardonner une erreur que je suis prête à pardonner aux autres. Je regarde mon fils et je me dis que malgré mes erreurs, il va bien. Il a même l'air d'être vraiment heureux. C'est que je dois m'en sortir pas trop mal. 

 

PS : pour des gentilles lectrices qui s'inquiéteraient du ton sombre de ce billet : je vais bien en ce moment. Vraiment. C'est justement parce que je vais bien que je suis capable d'écrire tout ça et d'assumer que parfois, je vais mal et que parfois, c'est dur.

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30 octobre 2013 3 30 /10 /octobre /2013 12:00

Hier matin, c'était la fête pour le magicien.

Déjà, dans la rue, on a croisé une dame avec deux gros chiens, on a discuté avec elle, et le magicien a pu en toucher un.

Ensuite, on a pris le métro. Et ça, c'est encore mieux que de prendre le bus ou le train. Le métro fait du bruit quand il arrive, on croise d'autres métros très souvent, il y a plein de monde qui monte et qui descend...

Comme il faisait beau, on est allés se ballader au soleil près d'un de mes endroits préférés à Paris : la fontaine Nikki de Saint-Phalle.

Une chouette matinée pour le magicien
Une chouette matinée pour le magicien

Et puis après, on est allés... au théâtre !

 

En effet, le théâtre de l'Essaion propose des pièces pour les tout-petits, à partir de un an, le mercredi et le dimanche matin et tous les jours pendant les vacances scolaires. Nous, on est allés voir Soupes de couleurs

De quoi ça parle ? 

"Dans son potager géant, Batavia transforme ses légumes.

Jusqu’au jour où le Génie des légumes perd ses couleurs et réclame à grand cri une soupe pour les retrouver… Mais pour ça Batavia aura besoin de ton aide…"

 

Ils sont trois sur scène, un musicien qui joue et fait les bruitages et deux comédiens. Ils utilisent aussi des marionettes. Et alternent entre passages parlés, passages chantés et interractions avec le public. 

Pour redonner ses couleurs au génie, on va ramasser des légumes et faire une soupe verte (avec chou, brocolis, haricots, petits pois...), une soupe rouge (tomate, piments...) et une soupe orange (carotte,  courge...). 

Une chouette matinée pour le magicien

Le magicien a adoré. Il est resté immobile sur son siège pendant les 40 minutes de la représentation, bouche ouverte et silencieux, très attentif. Vous connaissez beaucoup de situations où un petit de 15 mois reste immobile silencieux et attentif pendant 40 minutes ? Le magicien, je peux vous assurer que ça ne lui arrive pas souvent.

Le seul moment où il a ouvert la bouche, c'est juste au moment où la comédienne demandait qu'on lui cite des légumes qu'on pourrait donner à manger au génie des légumes. Là, il a lancé un sonore "badadeuh" que la comédienne a gentiment traduit par "salade".

Et a la fin de la pièce, il a applaudi consciencieusement.

 

Ce que j'en ai pensé moi ?

Au départ, que 20 euros (10 euros pour moi, 10 euros pour le magicien), ça fait cher pour 40 minutes de spectacle, mais en fait, ils sont trois sur scène + une personne en régie et on est face à une vraie pièce de théâtre, avec des jeux de lumière, des décors... Oui c'est cher mais c'est pas du vol.

Sur le fond de la pièce : les acteurs sont biens, les chansons sont sympas, la mise en scène aussi. J'ai vraiment trouvé le spectacle très sympa. Une seule vraie réserve : le message écolo (les légumes transgéniques c'est mal, il faut utiliser des légumes sains) était trop appuyé à mon goût.

Mais même si le magicien a beaucoup apprécié, qu'il en a tiré plein de choses, je pense que cette pièce est plutôt destinée aux enfants de 2 ans 1/2-3 ans. Il y a une vraie trame narrative, quelques passages parlés un peu longs et le magicien était trop jeune pour répondre à la plupart des sollicitations (donner des noms de légumes, réciter la formule magique pour faire apparaître le génie...). (et la petite fille a côté du magicien a eu peur du génie, mais c'était la seule de la salle).

En discutant à la sortie, une dame avec un bébé qui paraissait un peu plus jeune que le magicien m'a dit que l'autre spectacle à destination des tout-petits, le jardin de Lilou, était plus adapté aux plus jeunes. On ira sans doute la semaine prochaine !

 

Et pour finir cette matinée, on a repris le métro pour rentrer manger des légumes verts ! Autant vous dire que le magicien a eu besoin d'une bonne sieste après tout ça !

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  • : Le blog de Lila
  • : Bibliothécaire, maman du magicien (né en 2012) et de la puce (née en 2015), je parle de mes coups de coeur en littérature jeunesse, de ma vie, de mes ballades... J'ai un autre blog, http://filledalbum.wordpress.com où je réunis des ressources pour une littérature jeunesse antisexiste.
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